J’avais un petit cheval bleu Qui se promenait dans ma chambre En liberté, crinière longue Et des rayons sur ses sabots. Il galopait sur le bureau Sur les bouquins de l’étagère. Il galopait, tête levée Sur la steppe blanche des draps.
Il vivait d’un reflet S’endormait chaque nuit Dans le creux de mes mains Comme font les oiseaux Madeleine Riffaud
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