Hellow 

Parce que tout a un début… et parfois une suite inattendue.
Parce qu’il n’est jamais trop tard pour se reconnecter à ses envies… et parce qu’un soir, comme ça, j’ai eu envie de rejouer.

Je ne suis pas toute nouvelle ici – j’ai eu un autre compte il y a longtemps, mais la vie (et quelques oublis de mot de passe) m’ont fait repartir de zéro.
J’ai découvert ce jeu à 14-15 ans… aujourd’hui, j’en ai plus du double.

Ici, pas de prise de tête ou de jugement, s’il vous plaît. Il y a déjà bien assez à gérer dans la vraie vie.
Juste un coin tranquille, bienveillant, ouvert.
(Non, je ne sais toujours pas intégrer une image dans ma présentation… mais imaginez un petit gif peace and love).

Ancienne joueuse d’Equideo.W (Tifiout / Taldrey), j’ai bluppé pas mal de races dans des équipes élites à l’époque. Je réfléchis à revenir doucement dans une équipe (sans histoire chelou si ça existe encore).

Et souvenez-vous :

Peu importe la hauteur de la montagne, le soleil finit toujours par se lever


Le Domaine d’Albion
Niché entre les brumes argentées et les collines baignées de lumière, le Domaine d’Albion s’étend comme une mémoire vivante du Pur-Sang Anglais. Chaque pas, chaque souffle, chaque crin est l’héritier d’un soin patient et d’une passion transmise.

Tout commence dans le Nid, là où naissent les promesses de demain. Les poulains y découvrent le monde à travers les jeux, maladroits et curieux, encore bercés par l’innocence.
Puis vient l’Envol, ce moment suspendu où les jeunes chevaux, les jeux terminés, grandissent dans l’attente. Trop jeunes pour être lancés, mais déjà trop grands pour rester immobiles.
Vient alors le temps des Aspirants : plus de trois ans, l’énergie à fleur de peau, les muscles qui se forment, les esprits qui s’affûtent. C’est la phase de l’effort, de la discipline, où l’on décide qui méritera sa place au Haras.
Le Haras… cœur battant d’Albion. Là ne restent que les meilleurs. Des lignées choisies avec rigueur, des reproducteurs BLUP 100 qui incarnent l’excellence et la promesse d’un avenir brillant.

Mais le temps passe, même pour les plus valeureux. Les Anciens, retirés de toute activité, y coulent des jours paisibles. Ils sont la mémoire du Domaine, honorés sans être sollicités.
Et enfin, il y a les Oubliés. Ceux qui n’ont pas atteint le seuil, qui n’ont pas su suivre le rythme. Trop faibles pour perdurer, mais jamais rejetés. Ils demeurent ici, témoins silencieux de ce qui aurait pu être.

Ainsi s’organise Albion. Un domaine structuré par la rigueur, porté par la tendresse, et traversé d’un souffle ancien. Ici, chaque cheval a sa place.
Et chaque place, sa raison d’être.

La Clairière d’Argence
Il existe, loin du tumulte des lignées fières, un lieu plus discret. Une clairière que le soleil effleure avec douceur, où les brumes se lèvent sans bruit et où les pas des chevaux résonnent à peine. On l’appelle la Clairière d’Argence.

Ici, point de prétention à la pureté des races, ni de course effrénée à la reproduction. Seuls comptent l’allure, la grâce et le potentiel brut. C’est un écrin de lumière pâle, de silence et d’équilibre, où les chevaux de toutes origines croisent leur destin sans se lier de descendance.

Sous les feuillages argentés, les juments de Panselune s’élancent, légères et puissantes, comme des éclats de nuit. Non reproductrices, elles sont façonnées pour briller, non pour transmettre.

À leurs côtés, les étalons de Lumecrin, crins éclatants et regards sûrs, avancent sans bruit vers la maîtrise. Eux non plus ne cherchent ni lignée ni saillie, mais simplement à être à la hauteur de ce qu’ils promettent.

Et lorsque le BLUP est atteint, lorsque le corps et l’esprit sont en parfait accord, Les Veilleurs prennent place à l’ombre des grands arbres. Calmes. Solides. Prêts à porter le nom de la Clairière parmi les meilleurs, sans faire de bruit.

Enfin, certains chevaux, sélectionnés avec souplesse mais attention, rejoignent Les Fructueux. Ce sont les rares élus à transmettre un peu de leur éclat. Juste assez pour nourrir les racines, jamais assez pour épuiser la source.

Enfin... La loge des Cents. Ils ont été parmi les meilleurs.
Leurs foulées ont marqué des classements, leurs noms ont traversé les tableaux, présents, constants.
Mais le temps passe… Alors ils attendent ici, en silence.
Pas pour repartir au front, mais parce qu’on ne met pas de côté ceux qui ont servi.
Parce qu’un jour peut-être, leur nom trouvera encore une utilité.
La Loge des Cent est un lieu de repos.
Un espace de respect.
Pour ceux qui ont été,
et qui ne seront plus tout à fait.

La Clairière d’Argence n’est ni un domaine d’ambition, ni un sanctuaire figé. C’est un passage. Un lieu de repos, d’effort mesuré, de beauté silencieuse.
Un espace où les crins valsent entre lumière et humilité.

L’Arche d’Abalone
C’est un lieu à part. Un repli doux dans la trame du monde, posé quelque part entre l’écume et le silence.

Ici sont réunis les chevaux que l’on ne peut pas vraiment classer :
Les licornes, inaccessibles par nature et leurs frères et sœurs de pré… sans corne.
Les immortels, figés dans le temps.
Et ceux dont la robe seule suffit à les faire remarquer — dorée, constellée, changeante, comme la coquille d’un abalone retournée au soleil.

On ne les entraîne pas. On les expose rarement. On les garde, tout simplement.
Non par utilité, mais parce qu’ils portent quelque chose qu’on ne peut ni reproduire, ni remplacer.

L’Arche d’Abalone n’est pas un élevage.
C’est un refuge pour les merveilles.