*cracking fingers and neck* BON CA VA ETRE LONG ET J'ESPERE PAS CHIANT
Y'a des moments dans la vie où tout va mal, t'es au fond du gouffre, t'arrive pas à remonter et tu te demande si tu devrais pas tout abandonner. En plus, tu culpabilise parce que c'est souvent toi qui t'es mis dans une situation de merde, parce que comme le dis ton mantra favoris : t'as une montagne de choses à faire, mais toi tu préfère la mer.
Voilà où j'en étais, en pleine déprime qui virait à la dépression, à remettre en question tout ce que j'étais et tout ce que je voulais faire.
Et puis tu m'as envoyé un gentil message, et tu m'as dit que je pouvais t'appeler.
Et sincèrement, je crois que rien au monde ne pouvait me faire plus de bien et me réconforter autant que ce coup de fil.
Quand j'ai décroché j'étais totalement blasée, et chose très rare de ma part, je ressentais absolument aucune émotion, sauf sans doute un profond dégoût. Je me disais "mais ça va faire quoi de l'appeler ? Je vais lui raconter mes problèmes, elle va me sortir une phrase banale et sans aucun sans du style "tout va s'arranger" ou "c'est qu'une période à passer", et au final ça va rien arranger à part que j'aurai perdu du temps." J'admets complètement que c'était un peu méchant comme réflexion, mais toujours est-il que c'est ce que je me suis dit. Et puis, finalement, au bout de plusieurs heures, je me suis dit que j'avais rien à perdre, au point où j'en étais, alors je t'ai appelée.
Et alors que je pensais que j'allais rester dans mon humeur noire et ma déprime pendant encore une voire deux semaines, au bout d'une dizaine de minutes au téléphone avec toi, j'ai commencé à sourire, et puis à rire. Parce rien que d'entendre ta voix, ça m'a fait un bien fou, de parler de tout et de rien, même si on s'était pas parlé depuis super longtemps, tu peux pas savoir comme j'étais heureuse de te retrouver pareille que les dernières et lointaines fois où on s'était parlées, et de voir qu'on s'entendait toujours aussi bien et qu'on avait les mêmes délires. En fait, ça m'a fait comme si on s'était parlé la veille ou le matin-même, et qu'on reprenait tranquillement le cours de nos discussions comme si de rien n'était.
Je crois que c'est à ça qu'on reconnait les amis irremplaçables, uniques, ceux qui te font te dire que t'as eu une chance incroyable de rencontrer. Tu les reconnais au fait que, peu importe combien de jours, semaines, mois, années tu passe sans leur parler directement, quand tu les retrouve c'est toujours les mêmes, et c'est là que tu sais que tu pourras compter sur eux à jamais.
(et putain et je pleure et merde et voilà et c'était prévisible et j'ai pas de mouchoirs MERDE)
Du coup je sais pas trop comment finir ce texte. Parce que bon, c'est difficile de trouver les mots quand avec toi, j'ai pas besoin d'en utiliser pour qu'on se comprenne.
Dire "merci" serait pas assez, mais je vais le dire quand même parce que sinon ça fait p'tit bâtard (absolument 0 personne aura cette référence). Je veux que tu sache que je t'aime énormément, que j'ai jamais rencontré quelqu'un d'aussi génial sur tous les plans que toi, que moi aussi je serai toujours là pour toi, et que je veux que notre amitié ne finisse jamais parce qu'elle est juste magnifique.
Et je vais finir sur une dizaine de coeurs moches
