Je jette une bouteille à la mer....

   Au loin des rivages je porte ces mots, à un être, à une entité qui j'ose espérer comprendrais mes maux, mes espoirs et aussi mes désespoir qui me hantent et qui me rappel qui j'ai été, et qui je ne serais jamais... Ou peut-être  redeviendrais-je un jour qui sait...

    Je me souviens de ce temps où j'aimais la vie, le temps ou tous mes rêves me guidaient dans mes choix. Et que rien ni personne ne pouvait ébranler mes principes et mes valeurs... Je me souviens du temps ou je sentais la douceur du vent, la caresse du soleil et l'odeur des saisons, ou j'entendais encore le sol crépiter à chacun de mes pas, ou je regardais le monde comme un nouveau née, ou tout me semblait avoir son histoire,  sa propre beauté, ou tout semblait tendresse et réconfort. Ce temps où je semblais être quelqu'un, ce temps où j'étais persuadé de trouver une personne qui verrait le monde comme je l'écris, qui comprendrais et qui aimerais tous mes mots....

    Je me souviens de ce rêve, du moins de cette métaphore, ou je me voyais en pleine mer, les mains sur un piano à jouer une douce mélodie, une tendre symphonie qui pourrait toucher d'innombrable personne, et qui réchaufferait leurs âmes et sonderais leurs cœurs.  

    Je me souviens de ce souhait, de ces mots que je criais, que je posais ici et là, plein de conviction,  de sincérité et d'honnêteté, celui de vouloir prendre toute la peine du monde, tout les maux du monde entier sur mes épaules et en triompher pour le bonheur de tous... J'étais cet homme, ou bien cet enfant, près à se sacrifier pour les autres, j'étais innocent, mais c'est ce que je voulais, c'est tout ce que je rêvais, pouvoir aider, être la pour autrui, au détriment de moi même.

    Je pensais que le bien l'emportait toujours sur le mal, que même si on recevait des mauvaises choses des gens nous pouvions les faire changer par de bonne actions, de l'écoute et de la gentillesse. Était-je un inconscient ou un être irréel dans un monde rationnel? Suis-je mort ou vivant aujourd'hui?