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Passionnée des chevaux ibériques depuis ma plus tendre enfance, vous trouverez dans mon élevage principalement des Pur-Sang Lusitaniens ainsi que des chevaux Pura Raza Española. 

Mes chevaux sont sélectionnés parmi les meilleurs en analysant leur PG ainsi que les CI. Ainsi, je ne garde que ceux qui ont les meilleurs attributs, que j’élève afin qu’ils deviennent des vainqueurs. 

C’est ainsi que le Haras du Vencedor, ou Yeguada del Vencedor, a vu le jour. 

Les Lusitaniens que je mets au monde sont spécialisés en équitation classique, destinés à devenir des champions de Dressage, tandis que mes PRE sont spécialisés en équitation western où ils excelleront en cutting, barrel racing et reining. 

Le PRE et le Lusitanien, tous deux originaires de la péninsule ibérique, sont connus sous le surnom « Andalou » jusqu’en 1912, année de publication du stud-book du PRE. En 1966, la séparation est vraiment actée, puisque c’est l’année de création du stud-book du Lusitanien. 

Cheval d’une élégance sans équivalent, l’Andalou était également appelé « cheval de rois » du fait de la grande constance de son utilisation par la noblesse européenne. 

Compact, puissant et très bien bâti, c’est un cheval très raffiné avec une forte présence. Un petit manque de vitesse est constaté mais il le compense avec une grande agilité. La race présente un grand dimorphisme sexuel : les juments sont beaucoup plus fines que les mâles, surtout au niveau de l’encolure. La robe la plus fréquenté est le gris. Plus de 75% des chevaux de la race sont concernés, s’agissant d’un gène dominant. Les robes baies et noires sont rares mais commencent à être courantes. L’alezan a longtemps été considéré comme un défaut. Un décret de 2002 a autorisé toutes les robes, y compris le pie, qui bien qu’elle semble avoir disparu totalement s’exprime chez certains chevaux par des balzannes haut chaussées et de longues listes. 

Sa morphologie médioligne le distingue de son cousin espagnol : sa longueur de la pointe de l'épaule à la pointe de ses vertèbres de queue est égale à sa hauteur au garrot, la silhouette du Lusitanien s’inscrivant donc dans un carré. Ses lignes sont plus élancées et son arrière-main plus puissante et bien arrondie. Toutes les robes sont acceptées, y compris le pie et le crème. La plupart sont de robe grise qui s’éclaircit avec le temps pour devenir blanche. Le noir est très recherché ainsi que l’isabelle, le crème aux yeux bleus et le palomino, étant des robes très rares.